Plus de visiteurs, plus d'inscrits sur votre blog !!

Accédez à la bibliothèque de ressources gratuites pour blogueuse 

Si vous arrivez sur ce blog pour la première fois, vous serez peut-être intéressés par mon guide de 36 pages sur le référencement : je vous explique comment référencer votre blog en 20 étapes.
Pour télécharger gratuitement ce guide, cliquez ici.
Vous serez redirigé sur un autre onglet et pourrez continuer votre lecture ensuite sur cette même page.

Je me suis souvent demandé pourquoi je n’arrivais plus à écrire. J’y avais vu une organisation à revoir dans une nouvelle situation personnelle et une perte de l’habitude d’écrire, mais au fond de moi, je savais qu’il y avait un autre problème… C’est en lisant l’article invité de Miryam Kébé, du blog Busy-Women, que j’ai vu qu’il y avait aussi une sorte d’auto-censure. Je vous laisse lire la suite, puis faire un tour sur son blog dédié aux femmes entrepreneures.


 

Ça vous est déjà arrivé de vous auto-censurer ? D’écrire “utile” et neutre ? D’être bloqué et de ne plus arriver à écrire du tout ?

C’est quoi au juste l’autocensure ?

L’autocensure, d’un point de vue blogging, consiste à censurer vous-même une partie de vos écrits. Cela peut être fait de façon consciente ou non. De façon inconsciente, l’autocensure devient quelque chose de désagréable et problématique, mais je vais vous partager quelques clés pour s’en débarrasser.

 

L’autocensure consciente

Consciemment vous pouvez décider (c’est même fortement recommandé) d’une ligne éditoriale. Cette façon de poser un cadre à vos écrits est ce que j’appellerais l’autocensure “saine”. Cela vous permet de choisir consciemment vos limites, selon votre personne, vos valeurs et vos objectifs. Elle vous permet de rester en accord avec vous-même.

Vous avez un blog de cuisine et vous décidez de ne pas aborder d’autres sujets qui n’ont rien à voir avec la cuisine. Vous pouvez également décider de ne jamais parler de votre famille, de ne pas mentionner le vrai nom de certaines personnes, ou d’occulter une partie de votre vie personnelle.

 

L’autocensure inconsciente

Celle-ci est bien plus subtile, voire vicieuse j’ai envie de dire. Cela peut prendre du temps avant de la déceler.

Elle s’est installée chez vous, tranquillement, se nourrissant de vos peurs. Quelles peurs ? La liste est sans fin : peur du jugement, peur du ridicule, peur de prendre position, peur de se tromper… etc.

 

En quoi ça me concerne ?

Je crois bien que ça nous concerne tous, nous blogueurs. A un moment ou un autre de notre vie. A moins d’avoir fait préalablement un travail sur soi.

Si vous avez déjà ressenti un malaise par rapport à vos écrits, que vous les cisaillez parfois en enlevant des émotions, des avis tranchés, etc. Il y a des chances que vous vous êtes plus ou moins autocensuré.

 

trucs-de-blogueuse-autocensure-miryamkebe-busywomen

 

Ca fait quoi si je m’autocensure ?

En premier lieu, comme dit précédemment : c’est désagréable !

Peut-être que vous ne vous rendiez pas compte que ces mauvais sentiments que vous aviez lorsque vous écriviez étaient en fait de l’autocensure.

Rappelez-vous cet article, que vous avez publié sans grande conviction et que vous aimeriez maintenant effacer. Pourquoi vous ne l’aimez pas ? Certainement parce qu’il ne vous correspond pas exactement, qu’il ne vous reflète pas. Cet article-là, vous ne l’avez peut-être pas écrit avec vos tripes.

Le pire, c’est que s’il ne vous plaît déjà pas à vous-même, les chances qu’il plaise à vos lecteurs sont minces…

C’est ce qui m’était arrivé ! J’écrivais des articles sans vie. J’écrivais pour donner de l’information, du contenu. Surtout pas pour donner mon avis, que je n’estimais pas assez, et encore moins pour y mettre des émotions. Du scolaire en somme.

Je me suis complètement autocensurée de façon inconsciente. Et quand je me suis réveillée, je me suis retrouvée avec des articles de blog qui ne me plaisaient pas du tout, qui ne me reflétaient pas du tout. N’importe qui aurait pu les écrire pour moi. J’avais qu’une envie : recommencer à zéro !

Je ne trouvais pas ma ligne éditoriale non plus, j’avais choisi un sujet trop vaste, trop de catégories. Je voulais parler de tout, et je finis par ne parler de rien…!

En même temps, je lisais beaucoup de blogs, certains me scotchaient et j’attendais leurs articles avec impatience. Et je me suis dit : c’est ça que je veux faire ! Je veux écrire vraiment ! Etre moi ! Et scotcher les lecteurs ! Fédérer une communauté !

Mais problème… Je ne m’étais pas laissé écrire ce que je pensais depuis un moment…

Alors j’avais beau vouloir, j’étais un peu bloquée… Je me disais que je ne savais pas écrire, qu’il me fallait une formation, de l’aide pour créer une ligne éditoriale…

Qu’avais-je à dire, moi ? Que pouvais-je bien partager avec mes lectrices ?

Que de doutes qui m’empêchaient de passer à l’action.

 

Alors comment on s’en sort ?

Pour m’en sortir j’ai eu le bonheur de rencontrer une rédactrice web que j’aime beaucoup, clin d’œil à Camille Gillet. J’ai adoré ses articles, son style, sa personnalité. Je voulais apprendre à être moi dans mes écrits, tout comme elle était tellement elle-même dans les siens.

Elle m’a dit de simplement commencer. Elle m’a encouragée à écrire des commentaires sur d’autres articles de blogs, en donnant mon avis, en écrivant chaque fois un peu plus.



J’ai essayé, sans trop de conviction à vrai dire, mais miracle ! Ça a marché, en une soirée j’avais déjà fait un pas de géant ! Je me suis rendu compte que finalement, j’avais bien des choses à partager, moi aussi. Ce soir-là, j’ai écrit de longs commentaires, sans peur… Ou presque.

Bon, je n’ai pas écrit un article le soir-même. Mais je l’ai fait quelques jours plus tard, en écrivant un article pour un forum que je fréquente, et ils ont beaucoup aimé. Ce qui m’a donné du courage pour me remettre à écrire sur mon blog, et à décider d’une ligne éditoriale qui me convienne. La machine était repartie 😉 !

 

Le premier article que j’ai écrit sur mon blog après cette renaissance a été : Entreprendre en trouvant votre mission de vie.

 

Le patch anti-censure en 3 points

 

1. Écrivez comme vous êtes

Écrivez comme vous parlez, avec vos mots, vos expressions, lâchez-vous et autorisez-vous ! Vous êtes unique, ce serait dommage de vous formaliser.

 

2. Commencez petit

La technique des commentaires a vraiment fait ses preuves pour moi. C’est moins engageant qu’un article publié sur votre blog. Prenez un blog, un article qui vous intéresse réellement et donnez votre avis. 2 lignes, puis 3, puis 4, prenez-vous au jeu !

 

3. Lancez-vous dans l’écriture d’un article

Même s’il ne sera pas publié, même si ce n’est pas votre sujet habituel. Choisissez un sujet et écrivez ce que vous pensez, ce que vous avez vécu, ce que vous avez à partager… Ne corrigez pas tout de suite, ne faites pas de mise en page et je dirais même ne relisez pas avant d’avoir fini !

 

Ne vous auto-censurez pas, vous avez tellement à partager ! Vous pouvez écrire des articles intéressants, et ce, en étant complètement vous-même.

Alors oui, certains n’aimeront pas du tout, et heureusement ! Si tout le monde est du même avis que vous, que tout le monde aime et que vous ne dérangez personne, c’est que votre propos est peut-être un peu trop neutre. Vous ne pourrez pas plaire à tout le monde.

 

Commencez par vous plaire à vous !

 

A vous de jouer

Et vous, avez-vous déjà été touché par l’auto-censure (ou peut-être l’êtes-vous en ce moment) ? Comment avez-vous fait pour vous en sortir et enfin écrire des articles qui vous ressemblent ? Partagez avec nous votre expérience dans les commentaires ci-dessous.

 

 

 

Miryam [Busy-Women]

Miryam est une femme, une maman et une entrepreneure désireuse d'être sereine dans ses trois rôles et de ne pas faire de concession. Sur son blog elle vous encourage à gérer votre vie et entreprendre par passion.

Les derniers articles par Miryam [Busy-Women] (tout voir)

X

Oublié votre mot de passe ?

Rejoignez-nous

Réinitialiser le mot de passe
Veuillez entrer votre email. Vous allez recevoir votre nouveau mot de passe par email.