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J’ai l’honneur d’inviter cette fois-ci Valérie, une des deux blogueuses maman solo du blog Drôle de Maman, qui nous raconte comment on peut être heureuse de rester seule chez soi. Eh oui, je suis tout à fait d’accord avec toi et ton article. Et je te le dis et le redis:
j’ai A-DO-RÉ te lire et te relire. A quand la suite ? ^^


Voici la méthode infaillible pour être heureuse de rester seule chez soi. J’ai testé pour vous.

1. Recevoir une invitation.

Quand on est maman solo et blogueuse, et qu’on passe toutes ses soirées rivée à l’écran de son ordinateur (comme je vous le raconte dans « je suis cendrillon et vous? »), le jour où on reçoit enfin (!) une invitation à une soirée, on saute de joie !

2. Appeler la baby-sitter.

C’est un point important, si c’est votre (ex)mari, ou une copine qui garde votre enfant, ça marche beaucoup moins bien. Il faut que cette soirée représente quelque chose pour vous, l’espoir d’un renouveau, l’espoir de sortir de vos habitudes, l’espoir de rencontrer de nouvelles personnes qui vous entraîneront vers d’autres horizons, ou même l’espoir d’une « vraie » rencontre, qui sait… Tout est possible !… Vous êtes prête à payer le prix. Le prix de l’espérance en des jours meilleurs…

3. Y aller!

Bon, moi, je suis en scooter. Et depuis peu, j’utilise le GPS de mon téléphone. Youpi ! Finis les plans imprimés qui se froissent, se tachent, se déchirent. Sauf que ce soir-là, à quelques centaines de mètres de l’arrivée, mon GPS répétait en boucle « calcul en cours ». Je me suis retrouvée sous la pluie, ne sachant vraiment pas si je devais aller à droite, à gauche, ou en diagonale, puisque j’avais rien compris au trajet, me contentant de suivre bêtement les indications. J’étais complètement paumée. Perdue dans une ville sombre, sans âme qui vive pour me renseigner. Ce qui reflétait bien mon état intérieur. Mais qu’est-ce que j’allais faire dans cette soirée??… J’avais une irrésistible envie d’aller me coucher au fond de mon lit chaud et douillet.

4. Premier contact

Bref, j’arrive. Frigorifiée. On est en mai, sans blague, un blouson, ça devrait suffire, non? Trois femmes célibataires à l’approche de la quarantaine sont déjà arrivées. Avec moi, ça fait 4. A 40 ans, on les sent moins enthousiastes, les célibataires, en soirée… Et encore moins, quand elles en voient une autre qui débarque. Après un rapide « bonjour », elles me tournent ostensiblement le dos et continuent leurs conversations. Je ne sais pas ce qui est pire : être célibataire à 40 ans sans enfant ou célibataire à 40 ans avec des enfants?… C’est dans ce genre d’endroit qu’on se pose ce genre de question. Mais bon sang, qu’est-ce que je fais là?… Ah, oui, il s’agit d’inaugurer une terrasse. Super !… Sauf qu’il pleut. Et que j’ai froid.

5. « Je te sers à boire?… »

trucs-de-blogueuse-maman-soloLe maître de maison, très attentionné envers ses invités, certains diraient « un peu trop » (mais ce serait pas gentil, alors je le dis pas…) me propose du champagne. Voilà, le hic, c’est que je ne bois pas. Oui, je sais c’est bizarre, mais c’est comme ça (et depuis toute petite, en plus). Non, même pas de champagne. Oui, je sais, c’est dommage. Mais comme ça, il y en a plus pour les autres. Et ce soir là, on peut dire que je me suis faite véritablement harceler sur le sujet :
« C’est dingue !… mais pourquoi ? Pourquoi ?… »
« Ben…. j’aime pas ça, c’est tout »
« Mais tu sais qu’il y a plein d’alcools différents, et ils ont tous des goûts différents ? »
« Oui, je sais, merci »
« Et tu fumes? »
« Non plus… »
Et là, j’ai droit à un regard condescendant et/ou dégoûté : « la pauvre…! » avant que mon interlocuteur ne tourne définitivement les talons et ne m’adresse plus la parole de la soirée (on ne sait jamais, des fois que ce serait contagieux.)
Heureusement, le maître de maison vient vers moi, lui. Il est complètement catastrophé : « je suis désolé, on n’a aucun jus… je te sers un verre d’eau ? »

6. Engager la conversation.

Je suis là, avec mon verre d’eau à la main en train d’attraper le rhume du siècle. Un homme vient s’asseoir à côté de moi. Allez, courage, je lance la conversation, ça, au moins, je sais faire. Il est, ma foi, sympathique et je commence à me détendre un peu. C’était sans compter sur sa femme, assise à côté de lui et qui me lance des regards de plus en plus noirs, tout en faisant comme si je n’existais pas (Chapeau ! Essayez un peu de regarder quelqu’un sans le voir, ce n’est pas à la portée de tout le monde). Au cas où j’aurais pas compris le message, elle interrompt notre conversation en posant sa main sur la cuisse de son mari et en l’embrassant à pleine bouche. Et pour esquiver toute tentative de ma part, (mais pour qui elle me prend, au fait ?) elle l’entraîne à l’autre bout de l’appartement.

7. Inspirer de la pitié.

Transie de froid et de solitude, je me réfugie à l’intérieur avec mon verre d’eau. Ouf, un petit moment de répit. Tout le monde se connait, rit, boit, re-rit et re-boit. Une fille enlève sa veste. Je demande, étonnée : « Tu as chaud ? » « Oui !… Le champagne, ça réchauffe !… et toi, tu ne bois pas !?… Pourquoi ? »… Faudra vraiment que je m’y mette, un jour… Il y a pas mal de couples, que j’observe du coin de l’œil, en me demandant s’ils sont aussi heureux qu’ils en ont l’air, tout en avalant quelques gorgées de mon verre d’eau, histoire de me donner une certaine contenance. (C’est sûrement de là que vient l’expression : « se noyer dans un verre d »eau »). Le maître de maison, toujours aussi soucieux du confort de ses invités, essaie de m’insérer dans une conversation qui ne m’intéresse pas du tout. Je sens tellement ses efforts désespérés pour venir en aide à la copine de sa copine (c’est à dire moi) que je n’arrive pas à sortir un mot.
« Ca va ?… Tu veux un autre verre d’eau ? »

8. Faire travailler son imagination.

Je me demande alors comment ça se serait passé si mon ex avait été là. Je veux dire, s’il n’était pas devenu mon « ex ». Est-ce que je me serais sentie moins seule ? (voir les 5 trucs qui nous rendent nostalgique de notre ex). Est-ce que j’aurais fait partie de ces couples que les autres filles auraient dévisagés en se demandant si on était aussi heureux qu’on en aurait eu l’air ? Ca sert à ça, alors, d’aller dans une soirée : avoir l’air de ce qu’on n’est pas ?… Et boire, pour oublier que ce n’est pas vrai… Et comme si toutes ces pensées négatives ne me rendaient pas encore assez malheureuse (voir les 10 idées qui nous rendent malheureux en moins d’une seconde), je me suis mise à imaginer comment ce serait si j’étais en couple avec tous les hommes présents (un par un, je veux dire, non mais qu’est-ce que vous imaginez ?). Au moment où je me suis rendue compte que j’étais en train de boire un verre d’eau vide, je me me suis aperçue que j’étais toute seule dans le salon. Tout le monde était repassé sur la terrasse, mais depuis combien de temps ?… Je n’ai pas besoin d’alcool, moi, pour être complètement stone !

A 22h30, quand arrivent les pizzas, je m’esquive, heureuse pour une fois de devoir partir plus tôt que les autres « à cause de la baby-sitter ».
Je suis rentrée en un clin d’œil, trop heureuse de me retrouver seule chez moi.
Car chez moi, il n’y a pas un seul couple à l’horizon pour activer ma jalousie, pas de célibataire déprimée pour activer ma nostalgie, pas de terrasse frigorifiante pour activer ma rhyno-euh-logie et en plus…. il y a de l’eau en quantité !

 

A vous de jouer

Si, comme moi, vous êtes fan de cet article, courez voir son blog ! Et demandez-lui dans les commentaires ci-dessous d’écrire prochainement la suite de cet article ^^

 

 

Valérie [Drôle de Maman]

Au départ créé pour les mamans solos (car elle en était une), son blog est devenu le blog de toutes les mamans (elle n'est plus solo), toutes celles qui voient la vie en couleur (parce que c'est quand même bien mieux qu'en noir et blanc). Oh, ça rime!... Et bien sûr, son blog s'adresse aussi aux pères, aux grands-mères, aux grands-pères,... bref à tous ceux qui s'occupent d'un ou plusieurs enfants et qui ont envie d'y mettre suffisamment d'humour pour que la vie soit plus colorée encore qu'un paquet de chupachups (cf "Conçu pour les enfants?"). Bon, là, ça rime pas, d'accord, mais elle n'a pas dit que c'était un blog de poésie, si ?
Voir son blog.
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